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Chère Melpomène

ENSBA de Paris - Palais des expositions des Beaux-Arts

Samedi 17 mai, de 11:30 à 21:59

Paris, Paris

À propos

Un appel à déjouer les mythes classiques pour transmettre d’autres histoires plus proches de notre quotidien. L’exposition Chère Melpomène invite à écouter, ressentir et respirer ensemble, dans une exploration poétique de ce qui nous relie.

Commissariat Mélanie Bouteloup et Armelle Pradalier, co-responsables de la filière « Artistes & Métiers de l’exposition », Giulia Longo, conservatrice des estampes et photographies aux Beaux-Arts de Paris, avec les étudiantes et étudiants de la filière.

Pour la nuit des musées, une création sonore imaginée pour Chère Melpomène, élaborée à partir d'enregistrements de la salle d'exposition, devient performance, en s’enrichissant en live des sons de la soirée. Cette création agit comme une invitation à une déambulation sonore et sensorielle de l'exposition. Performance live de 20min à 20h et 22h par Shumeng Li et Martin Bas, étudiants de la filière « Artistes & Métiers de l’exposition ».

Exposition du 9 avril au 1er juin
13h - 19h, nocturne les mercredis jusqu'à 21h
13 quai Malaquais, Paris 6

Entrée libre pour la nuit des musées, puis tarification responsable 2€, 5€ ou 10€ au choix sur la durée de l'exposition

Tarifs

Entrée libre pour la nuit des musées, puis tarification responsable 2€, 5€ ou 10€ au choix sur la durée de l'exposition

Le lieu

13 Quai Malaquais, 75006 Paris, France

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Infos

ENSBA de Paris - Palais des expositions des Beaux-Arts

https://beauxartsparis.fr
0147035000

Objets : la collection comporte de nombreux objets dont la nature disparate reflète la diversité des sources d’inspiration rassemblées à l’attention des jeunes artistes. Les objets d’art et les éléments de mobilier proviennent principalement de l’ameublement de l’Académie royale ou de la donation faite par l’ornemaniste Claude Aimé Chenavard. L’École abrite aussi de petits objets témoignant de la vie quotidienne sous l’Antiquité, vases, fragment de mosaïque, lampes à huile, figurines, provenant de donations, comme celle du peintre Sébastien Norblin de la Gourdaine, de l’architecte Joseph Frédéric Debacq ou du numismate Achille Wasset, dont la collection comporte également un important ensemble de plaquettes et de monnaies de la Renaissance. Dans ce domaine, les Beaux-Arts de Paris conservent plus de 10.000 médailles dont les œuvres lauréates du prix de Rome de gravure sur médaille fondé en 1804. Ils détiennent encore un ensemble de maquettes d’architectures antiques en liège rassemblées au début du XIXe siècle pour la formation des jeunes architectes. Photographies : constituée à des fins pédagogiques, la collection compte plus de 70.000 épreuves et plaques de verre, datant principalement de la période 1850-1914. L’architecture, les vues monumentales et les reproductions d’art dominent cet ensemble encyclopédique faisant la part belle à la France, l'Italie, la Grèce, le bassin méditerranéen et l'Orient. On y retrouve tous les grands noms de la photographie du XIXe siècle, Atget, Alinari, Baldus, Bonfils, Caneva, Durandelle, Marville, et les incunables de la photographie, Maxime Ducamp, Félix Teynard… Provenant du département de morphologie et d’anatomie où elles servaient aux démonstrations des professeurs, les ovales de Duchenne de Boulogne et les chronophotographies d’Albert Londe et du professeur Paul Richer, forment un ensemble d’exception de photographies médicales et scientifiques. La collection s’enrichit régulièrement de donations de photographes, anciens étudiants et professeurs ou artistes invités, Gilles Gerbaud, Leslie Hamilton, Patrick Tosani, Valérie Sonnier, Bogdan Konopka, Gonzalès-Day… Estampes : Les Beaux-Arts de Paris ne possèdent pas moins de 100.000 estampes en feuilles auxquels s’ajoutent des centaines d’albums reliés conservés avec la collection d’imprimés anciens. La collection détient tous les morceaux de réception des graveurs hérités des Anciennes Académies royales, ainsi qu’un très bel ensemble de recueils gravés d’artistes français des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles. Grâce au prestige de l’École, ce fonds initial s’est très généreusement enrichi aux siècles suivants de donations et de legs destinés à fournir aux élèves un répertoire visuel le plus complet et le plus varié possible. Les estampes originales et d’interprétation des maîtres voisinent les catalogues de modèles gravés : xylographies du collectionneur Jean Masson, ensemble exceptionnel d’eaux-fortes d'ornement de très nombreuses caricatures de Gavarni et Daumier d’Achille Wasset, l'œuvre complet de Théodore Géricault d’Armand-Valton, les gravures de Dürer de Jacques Édouard Gatteaux, les estampes japonaises de la collection Tronquois Lebaudy, l’œuvre complet de Ducerceau, Rembrandt, Piranèse et bien d’autres, et l’encyclopédique éventail d'artistes des collections de Victor Schoelcher et Jules Cloquet. Depuis la fin du XXe siècle, la collection s’enrichit d’œuvres imprimées in situ et qui ponctuent les moments forts de l’École : affiches du bal des Quat’z-arts et de l’atelier populaire de mai 68, archives de l’atelier de lithographies, estampes d’artistes invités, Pol Bury, Jim Dine, Mark Dion. Dessins scolaires : dès sa reconnaissance royale en 1648, l'Académie royale de peinture et de sculpture instaure des exercices scolaires fondés sur l’étude d’après le modèle vivant ou l'antique. À ce premier enseignement s’ajoutent au XIXe siècle différents concours spéciaux sur la perspective (en 1813), l'anatomie (en 1855), l'histoire et l'archéologie (en 1867), et l'ornement (en 1873). Les médailles et nombreux prix (Bridan, Fry, Fortin d'Ivry, Huguier, Talrich, Heuzey, Jauvin d'Attainville…) reçus par les jeunes concurrents s’accompagnent de dépôts réglementaires dans les collections. Les calques liés au Prix de Rome complètent le panorama de cette pédagogie considérée comme académique. Après la suppression des concours en 1968, d’autres récompenses se mettent en place avec le prix Mouflet (1981), le prix de Fondation de dessin (1999) et le Prix de dessin contemporain (2008). Ce lien avec l’enseignement est aujourd’hui renforcé par des dons réguliers de professeurs et d’étudiants. Dessins de maîtres : la collection compte plus de 20 000 œuvres italiennes, nordiques et françaises, de la Renaissance à nos jours. Les plus grands noms s’y côtoient : Léonard de Vinci, Michel-Ange, Dürer, Rubens, Rembrandt, Poussin, Géricault, Ingres, Baselitz… De grands donateurs, parfois artistes eux-mêmes, ont contribué à cet enr [...]

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