L’art des jardins : des paradeisos antiques au Moyen Âge

Le jardin est une mise en scène de la nature, marqué par l’empreinte de l’homme. Celui-ci n’est-il pas né d’ailleurs dans le Jardin d’Éden ? Du chaos de la nature vierge, les hommes de l’antiquité avaient déjà créé un espace ordonné, maîtrisé et sans danger.
En Mésopotamie, l'art des grands jardins est présent dès le IIIe millénaire avant J-C. Les rois mésopotamiens entretiennent des jardins royaux avec les cours intérieures des palais, ombragées par des arbres et ornées de plantations florales, de jardins maraîchers. Nous avons beaucoup de témoignages de jardins en Égypte ancienne et ce, dès le Nouvel Empire : peintres des tombes, vestiges archéologiques et textes. L’art du jardin atteint un apogée jamais égalé. C’est, pour la région désertique thébaine, un Éden luxueux, la promesse du bonheur de l’au-delà.
Qu'en est-il en Grèce et dans le monde romain ? Au Moyen Âge, le jardin est souvent imprégné de références religieuses, il symbolisait le paradis perdu. On comprend mieux les enluminures de jardins clos, d’hortus conclusus. Le jardin du cloître était un lieu de méditation, de prières. Partons à la découverte des paradeisos antiques!

Entrée gratuite - sous réserve des places diponibles